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Affichage des articles du mai, 2014

J - 102 La visite de la maternité, comme si c'était le D Day

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J'allais complètement oublier de vous raconter la visite de la maternité. Pour être précis : Port Royal, à Paris. La plus grosse fabrique de bébés en France, à ce qu'il paraît. La visite a eu lieu il y a deux ou trois semaines, et je me rends compte que je n'en ai pas causé ici. On arrive, quelques futures mamans attendent dans un coin de la grande entrée. Avec certaines d'entre elles, des papas. Deux, pour être précis. Avec moi ça fait trois. Je vois que l'un d'eux doit avoir une petite quarantaine, ouf je ne suis pas le seul senior.  Arrive une sage-femme, notre guide. Une qui respire l'expérience, la voix ferme de celle qui en a vu dans la vie - et qui en a accompagné dans la naissance ! - mais en même temps rassurante, de celle qui a apaisé tant de femmes dans les heures précédant et pendant l'accouchement. D'ailleurs elle nous dit que la semaine prochaine - donc c'est fait, depuis - elle est en retraite. "Ca va vous manquer !" ose

J-111. A mon âge... "de l'inconscience"?

Finalement j'ai fini par les trouver, ces gens pour qui franchement, à mon âge, refaire un enfant... C'était hier soir, à table, avec des "collègues de stage", au cours d'une formation loin de nos foyers familiaux respectifs (en l'occurrence je suis au Havre). Nous devisions gaiement de progénitures, d'éducation, de nos expériences en matière de petits ou jeunes chieurs. Autour de la table un syndicaliste cadre, une prof d'économie, une chef d'entreprise et un hait fonctionnaire, tous dans la petite quarantaine. Quand v'là que je dis que je vais pouvoir comparer les gosses de maintenant avec ceux d'il y a 10, 20 ans ou plus puisque je vais de nouveau être popa en septembre! Et là... Silence... "Ah ouais?" dit timidement la prof.  "Ah je ne pourrais pas me remettre dans les couches", dit nettement le fonctionnaire, le ton bien dégoûté.  "C'est une folie ou de l'inconscience?" dit le syndicaliste, sur un

J-112. On l'appellera Calamity Jane si on veut !

Je me souviens qu'avant la naissance de ma première fille il y a un peu plus de 20 ans, mes parents s'interrogeaient devant nous au sujet du prénom qu'on allait donner au futur bébé. On ne disait rien, ça devait être la surprise (y compris le sexe d'ailleurs car on ne voulait pas savoir). Et paf, mon père : "En tout cas ne l'appelez pas Victor, c'était le prénom de mon grand-père, que ses parents lui avaient donné en l'honneur de la 'victoire' française face aux Allemands, c'est chargé de haine, gnagnagnagna..." Pas de bol, c'était le prénom qu'on avait choisi si c'était un garçon, tout simplement parce que ça nous plaisait. Ce fut une fille, la chose était réglée.  Trois ans plus tard, on évita la discussion sur les prénoms, et on fit bien : ce fut un garçon, que nous prénommâmes (ouhla, je m'aventure sur du passé simple pas simple) Jules. Effroi de ma grand-mère : "Non, mais en vrai c'est quoi son prénom

J-124. Penser à janvier 2015...

Taux d'effort de 0,06% multiplié par la moyenne des revenus mensuels, le tout fonction du nombre d'heure hebdomadaire... Mais est-ce mieux que le taux horaire en euros fois le nombre d'heure par semaine avec 10% de congés payés mais avec réductions fiscales à la clé et aides de la CAF si le taux horaires ne dépasse pas x,yy€... Aaargh! Avec ma mie on s'est mis à comparer : vaut-il mieux la crèche ou l'assistante maternelle? Et quand je dis crèche : collective ou familiale (c'est pas le même taux d'effort!) ? Financièrement, c'est quoi le mieux? Mais avant tout, pour notre future titine, il vaut mieux une ass' mat' qui la poupougne - ou pas - et plus souple en horaires ? Ou une crèche où elle sera plus noyée dans la masse des autres poupons, mais où elle apprendra la socialisation plus vite?  Quelle angoisse, quel stress amis lecteurs! Mais quelle après-midi psychologico-financière avons-nous passée, à débattre comme des fous de l'intérêt de t