Ouah ouah ! Miaaaaou ! Meuuuuh ! Bêêêêê ! Non mais franchement vous croyez que c'est une bonne idée qu'un enfant de 15 mois (je parle de ma gamine bien sûr, parce que si votre enfant a 15 mois je suis content pour vous mais je ne vous connais pas et encore moins votre enfant), donc disais-je, est-ce une bonne idée qu'une petite de cet âge inférieur apprécie déjà les animaux ? Je pose la question parce que ça fait déjà un certain nombre de semaines que ma Tchoupie est fascinée par les animaux, qu'ils soient "familiers" (vous voyez ce dont on parle : les chats, les chiens, les poissons et mêmes les vaches font partie de cette catégorie même si vous habitez en plein Paris) ou "sauvages" (le reste de la faune mondiale, quoi). Et qu'elle adoooooore quand on lui demande : "Comment il fait le chat ? Miaaaaou. Et comment il fait le chien ? Ouah ! Ouah !" Qu'on s'entende bien : son amour des créatures terrestres est en soi une bo

C'est très con, mais je n'arrive pas à m'y faire. Ma quinqua-situation m'empêche d'être tout à fait à l'aise avec des gens qui ont des tout-petits et qui portent la trentaine que je n'ai plus depuis... une vingtaine d'années. Récemment, il a fallu qu'on rencontre trois couples avec enfants, car nous cherchons une autre famille pour "partager" notre nounou, dans le cadre du mode de garde à domicile que nous avons pour Adèle. L'autre famille avec qui nous étions a fait soudainement faux-bond à tout le monde, après avoir trouvé tout aussi soudainement une place en crèche. Pour ne pas avoir à payer plein-pot le salaire de la nounou, nous avons vécu quelques semaines d'angoisse pour trouver une autre famille, que nous avons finalement trouvée, tout va bien. Mais là n'est pas le propos. Le propos est que nous avons rencontré trois "familles-candidates". Une famille cool-cool, genre je te tutoie direct, je te pique un mouc

Quinze mois : maintenant que bébé sait très bien se déplacer à deux pattes comme un être humain presque normal (pour le reste des acquisitions "humaines", y a encore du boulot, mais elle a le temps, après tout pas mal d'adultes n'ont pas acquis le dixième de qu'on qualifie d'humain, regardez le nombre d'électeurs FN) donc disais-je, maintenant qu'elle déambule en bipède, bébé explore ses limites. Et, nous disent les pédopsys, c'est pour ça que bébé aurait besoin d'un peu de discipline, car il teste ses nouvelles libertés en repoussant les frontières physiques mais aussi sociales, en mode "indépendance", donc se confronte aux interdits que papa et maman lui opposent. En quelques sortes, il fait sa première crise d'adolescence. Et je confirme. La petite Tchoupie est particulièrement pénible ces derniers temps : je veux ceci, je veux cela, je défie papa et maman en les regardant tout en touchant ce qu'il ne faut pas touche

Alleluia ! Sonnez aubergines, résonnez patates ! Notre fille va cesser de manger de l'industriel, ces petites boîtes très étroites, ces bocaux sans âme, ces purées pseudo-naturelles perverties de réhausseurs de goûts, ces compotes sans sucres ni fruits ajoutés !  Nous avons acheté un splendide babycook, un truc de fou qui n'existait pas quand mes premiers enfants avaient un an. A cette époque reculée on moulinait la patate à la main, messieurs-dames ! J'exagère à peine, le sommet du moderne c'était le mixer qu'on plongeait dans la cocotte minute pleine de légumes cuits dans l'eau, générant un maëlstrom de vitamines qui ne pouvait que réveiller les papilles toutes neuves des petits nenfants. Maintenant, encore plus simple : on pose les morceaux de légumes dans un panier, on verse de l'eau dans un réservoir, ça cuit à la vapeur, ça mouline dans la foulée, servez, c'est prêt, bébé se régale, il est repu, il se couche, on peut s'affaler sur le canapé dev

La dernière fois que j'ai écris ici, ça commence à dater, vous m'en excuserez mais je n'arrête pas de courir. Parce que finalement c'est pas rien un gamin. Et je ne peux pas dire que je ne savais pas : j'en ai déjà eu deux avant la petite dernière. Mais c'était il y a longtemps, monsieur l'agent ! Il y a prescription non ? On a le droit d'oublier combien ça peut être fatiguant de passer des semaines et des mois à tenir les mimines de mademoiselle pour qu'elle marche sur les deux pattes arrières ! Comment ça casse le dos, surtout à l'âge avancé auquel j'arrive ! Comment on a envie de faire plein d'autres choses pendant qu'on la fait marcher, un peu comme avant, quand elle ne pouvait pas bouger et qu'on l'allongeait dans son lit, ou dans son transat, et que pendant ce temps on pouvait se permettre des trucs de ouf, comme regarder la télé, ou jeter un œil sur le journal, ou faire un petit jeu sur le portable ! La liberté ! L&#

Ça y est, vous pouvez vous moquer, la petiote (bientôt 1 an) se déplace comme une folle à quatre pattes, nous sollicite toutes les trente secondes pour la tenir debout et marcher à deux pattes, et touche à tout avec les pattes avant. Bref, on est rentrés d'un mois de vacances : il y avait un avant, il y a un après. Avant, l'appartement était plus ou moins rangé, par nos soins (donc pas toujours bien mais il y avait un semblant de quelque chose de civilisationnel). Maintenant c'est foutu. Les jouets débordent de la chambre de mademoiselle jusqu'au salon (mais on a dit "non", hein !), elle se déplace jusque dans notre chambre même quand on n'y est pas (mais on a dit "pas question", hein !), elle ouvre les portes des éléments de cuisine ou met la main dans la poubelle (mais on râle, hein !), elle touche aux fils électrique (mais on dit "attention", hein !), et tente de prendre mes BD (mais là j'interviens, hein, faut pas déconner

Mes premières vacances d'été avec un tout-petit, c'était il y a 21 ans, avec ma fille qui avait alors 6 mois. On avait passé des vacances très calmes, pas loin de la mer, au rythme des siestes de bébé. C'est à ce moment-là d'ailleurs que j'avais appris à apprécier ce sommeil court et réparateur des débuts d'après-midi, quand le soleil cogne à l'extérieur et qu'il fait frais dans une vieille maison de campagne aux murs bien épais. Cet été, c'est une "deuxième première fois". Et avec l'expérience et le recul (et sans compter que je ne dispose plus d'une vieille maison de campagne aux murs épais), je le dis tout net : les professionnels du tourisme ont des progrès à faire pour l'accueil des couples avec tout-petits. Ça suffit déjà qu'il nous faille prévoir des semi-remorques pour partir en vacances, sachant que pour un volume de bébé il faut prévoir dix volumes d'affaires plus ou moins utiles selon le degré de stress de la

Je voudrais ici solennellement dénoncer les éditeurs de livres pour enfants. Passe encore que l'histoire de Toto la Tortue relève d'un suspens médiocre. Je n'en ajouterai pas une louche sur le fait que Kiki le Lapin est dessiné d'un trait relativement primaire, à peine plus évolué que l'école belge de BD, c'est vous dire. Je suis prêt à comprendre que les coloristes de ces livres étant mal payés, le niveau de nuances est à la hauteur de leur rémunération : quasi nulle. J'entends que le contact pourtant presque charnel que le lecteur doit avoir avec le papier du livre qu'il dévore, soit sacrifié sur l'autel de la maladresse proverbiale de bébé, et que du vulgaire carton d'un demi-centimètre d'épaisseur fasse office de page.  Mais que des auteurs sans scrupules aient inventé le livre sonore : je dis halte au scandale ! Déjà qu'avec toutes les caractéristiques dégradées citées plus haut le bébé est tellement accro aux livres qui lui sont déd

Aujourd'hui nous allons apprendre à nous méfier d'une sorte d'humanoïdes extrêmement dangereux : j'ai nommé le grand-parent. Bien sûr en soi il n'est pas dangereux. Certes il fait mal aux caisses de retraites et aux caisses de sécu. Et comme la nature est bien faite il finira justement dans une caisse (mon Dieu que c'est de mauvais goût). Mais il est souvent faible physiquement, donc peu apte à être véritablement embêtant.  Sauf (attention danger) :  - le samedi dans les magasins ou à la Poste, qu'il fréquente assidument pour emmerder les actifs alors qu'il a largement le temps d'y aller en semaine.  - en tant que grand-parent. Des expériences bizarroïdes Nous reparlerons du premier point un autre jour. Penchons-nous sur le deuxième. Et d'abord comment reconnaît-on un grand-père ou une grand-mère ?  A son regard ébahi devant son petit enfant, et son absence de regard à l'égard des parents (les deux conditions doivent se cumule

Croyez-en ma vieille expérience : les gamins, y a rien à en tirer. Ils seront toujours aussi nuls à l'oral avant un certain âge, ils seront toujours aussi mauvais au water polo avant un certain âge, et seront toujours d'aussi piètres joueurs d'échec avant un âge certain. Et voilà la bonne vieille excuse : "avant un certain âge", un enfant ne peut pas faire ceci ou cela. Trop facile. Est-ce que je dis que je ne suis pas assez âgé pour être un bon bricoleur ? Non, je suis déjà assez âgé comme ça, et j'ai toujours été une vraie brèle au bricolage, au point que ça provoquait une grande hilarité chez mes gamins quand ils étaient petits, quand j'étais obligé par madame de monter un meuble Ikéa. Vous noterez qu'en plus d'être ignares, les enfants sont moqueurs. En attendant, je ne me réfugie pas derrière l'âge pour m'excuser de mes incapacités. Sauf pour la récupération : après une soirée de fête avec les potes où je me couche à des heures

Mesdames et Messieurs, le poisson rouge est mort. Non il ne s'agit pas d'un message à transmettre aux Résistants via la BBC-toudoudou-toudoudou-Ici-Londres. Le poisson rouge est bel et bien mort. Et notre petite Tchoupie continue d'agiter ses mains pour faire "coucou", devant un aquarium maintenant vide, où n'ondule plus qu'une pauvre plante d'eau qui faisait semblant d'être une jungle pour les randonnées de Gonzie. Car il s'appelait Gonzie. Oui, le diminutif de Gonzales, car étant petit, il y a encore cinq ans, il était speed. Donc Speedy Gonzales. Le jeu de mot pourri n'est pas de moi, mais de mes aimables grands enfants qui avaient trouvé ça rigolo, en m'offrant le petit poisson rouge le jour de mon anniversaire, de lui affubler ce sobriquet. Depuis, c'était Gonzie. Quand la petite est née, l'une des premières choses qu'on lui avait montrées, en faisant la première fois le tour de l'appartement avec elle, c'é

Les énumérations, c'est n'importe quoi. Vous avez vu, vous avez lu, le nombre de blogs qui se remplissent des "10 raisons de manger bio", des "8 raisons de ne pas revoir son ex" ou des "10 raisons de manger son enfant" ? Eh bien moi j'annonce 5 raisons d'arrêter les énumérations dans les blogs. 1/ D'abord, c'est lassant. On en voit trop. 2/ Des fois c'est vraiment n'importe quoi. Par exemple, les "10 raisons de manger plus de houmous" ... Sans commentaire... Ou encore les " 10 bonnes raisons de sortir avec une cavalière" ... Pfff... J'aime pas le cheval, ça me fait peur. Alors une cavalière, vous imaginez... En revanche des fois c'est pas bête, comme ces "12 raisons de devenir papa à 50 ans" . Là d'accord. Mais c'est parce que c'est bien écrit, hein. 3/ Les "bonnes raisons" invoquées sont souvent un peu poussives. Ou tirées par les cheveux. Par exemple,

Depuis que mademoiselle, 9 mois, sait se tenir à quatre pattes, y a un truc qui a changé chez elle. Je ne sais pas s'il y a un rapport de cause à effet, mais elle est plus... comment dire ?... affirmée. Alors certes elle se met à quatre pattes. Mais ce n'est pas pour ça qu'elle avance. En fait, elle recule. Oui : en poussant sur ses bras, elle glisse vers l'arrière. Elle ne sait pas encore se propulser vers l'avant. Du coup elle se retrouve parfois à moitié sous un meuble, d'où il faut bien sûr, en tant que parents normalement constitués et conscients de leur responsabilité (pénale notamment), la déclipser. Surtout quand elle crie et qu'on est tranquillement à regarder Game of Thrones, l'intrigue est assez compliquée comme ça à suivre. N'empêche, même en marche arrière, elle arrive à se déplacer, de son tapis d'éveil à la porte d'entrée ou sous le meuble à télé. L'aventure. C'est un peu "Areuh qui comme Ulysse a fait un

Oui, vous pouvez évitez ça. Agissez dès que possible. Regardez ces jeunes qui s'habillent n'importe comment. Parce que oui, ils s'habillent n'importe comment : ne me sortez pas je ne sais quelle sociologie comme quoi les jeunes sont à l'avant-garde de la mode vestimentaire de demain, je ne vous croirai pas. Quand j'avais moi-même deux fois moins d'années qu'aujourd'hui, j'ai porté des sacrées merdes. Eh bien je suis heureux que personne n'ait suivi. Donc disais-je, regardez ces jeunes auxquels vous ne voudriez pas que l'humanité ressemble demain. Vestimentairement parlant veux-je dire, parce que sinon les jeunes sont parfois habiles à imaginer des choses intéressantes pour le monde futur. Ça ne marche pas toujours les utopies, loin de là, mais au moins ça laisse de l'espoir. Les fringues qu'ils portent, non. J'en viens aux conseils de Papa Quinqua. On le sait, le jeune, à l'adolescence, s'habille comme un con,

Quand je vois comment mon fils de 18 ans a du mal à gérer son argent, je me dis qu'il a quand même super mal été éduqué. Hein ? Ah oui j'y suis pour quelque chose... Bon alors ok pour lui c'est foutu, il ira rejoindre les gros bataillons des clients de Cetelem qui rigolent devant les pubs avec le faux bonhomme vert et le faux Michel Polnareff (dont on se demande qui est le plus con des deux dans la vraie vie, d'ailleurs). Toujours est-il que ma Choupinette de bientôt 9 mois, pour lui éviter un jour de devenir cliente des escrocs qui prêtent de l'argent (et accessoirement pour éviter qu'elle me demande des avances qui ne me seront jamais remboursées), je vais lui apprendre dès maintenant à gérer ses biens. A partir de maintenant :  - 40 cl de lait à chaque biberon seront systématiquement mis de côté et congelés en vue de temps futurs plus difficiles.  - les couches ne seront changées qu'une fois toutes les douze heures. En cas de débordement, u

Je n'aime pas cette expression, "que du bonheur". C'est énervant tous ces gens qui utilisent cette expression pour faire genre "je nage en pleine extase car dans la vie il faut être heureux c'est comme ça". Et qui l'utilisent pour des sujets à la con : j'ai pêché une carpe, "que du bonheur" ; j'ai vu la dernière émission de Patrick Sébastien à la télé, "que du bonheur" ; j'ai mangé chez Léon de Bruxelles, "que du bonheur". Bref, vous voyez ce que je veux dire. Mais quand même. Avoir un bébé, malgré mon âge "avancé", c'est quand même pas mal ça : le bonheur. Oh bien sûr, pas "que" du bonheur, parce que changer les couches bien pleines, se réveiller à 6 heures du matin (voire plus tôt), se faire couvrir d'un bon vomito après un biberon bu trop rapidement, ce n'est pas "que" du bonheur. Mais je ne sais pas si c'est la mienne qui est comme ça, ou si c'est mo

Demain mon fils a 18 ans. Cela faisait quelques jours que j'avais des petites angoisses, et je crois que je mets le doigt dessus : il va avoir 18 ans. Il va être majeur. Même si tout cela est très théorique et que ça ne change rien au quotidien, n'empêche qu'il va être un peu plus autonome, plus "grand". Un cap va passer. Oui je sais, ce n'est que la loi qui dit que 18 ans est la majorité. Avant, il y a une quarantaine d'années encore, c'était 21 ans, la majorité. Mais avec ce fils qui a toujours eu des problèmes avec l'autorité, avec la loi, qui a passé une crise d'adolescence absolument détestable (tapez "crise d'adolescence" sur Google : tous les symptômes, il les a eus, y compris la drogue et la déscolarisation et les crises de violence contre ses meubles dans la chambre), bref avec un fils qui aime transgresser les règles, qu'il soit officiellement majeur au regard de la loi n'est pas neutre. Et là où ça me touche

Cherchez pas, c'est pas moi sur la photo. Ma Mie est une femme de 32 ans qui a des responsabilités depuis peu. Moi j'arrive allègrement à mes 50 ans dans six mois, des responsabilités j'en ai aussi mais moins, j'en ai eu de plus grandes, mais surtout je n'ai plus le sentiment que je dois faire mes preuves (mais je fais le boulot du mieux possible), du coup la pression est moins grande sur moi. Et j'ai acquis avec l'âge une certaine sagesse sur mon investissement professionnel. Après un burn out il y a une dizaine d'années, je sais à quel point il y a un équilibre à trouver avec la vie personnelle. Tout ça pour dire que du coup, comme je le dis parfois de façon provocatrice, c'est moi qui fais la femme à la maison : le matin c'est le plus souvent ma Mie qui va conduire la petite en garde, mais selon ses obligations c'est moi qui m'y colle. C'est toujours moi qui vais la chercher en fin de journée, qui m'occupe de la poupougne

Ma Choupie, presque 6 mois, est dans une période explosive niveau sourires, rires en cascades, gazouillis, caresses sur la joue avec les ongles plantés jusqu'au derme, manipulations d'objets plus ou moins habiles, "coucou t'es où ?"... Je sais à quel point ces moments magiques s'oublient. Je n'ai plus guère de souvenirs de mes grands enfants quand ils en étaient à cette période. Certes, je pourrais m'interroger sur un possible début d'Alzheimer, vu mon âge avancé. Mais non. C'est juste qu'on sédimente les souvenirs des bons (et mauvais) moments passés avec les enfants, et que les plus anciens de ces souvenirs sont légèrement écrasés par ceux de l'anniversaire de leurs 18 ans, de leur premier chagrin d'amour ou de leur méchante crise d'adolescence. Alors que faire ? Ecrire ? Aucun mot ne peut vraiment retranscrire la joie que procure le rire d'un bébé. Filmer ? Mais le temps de films n'est consacré qu'à filmer s

En ce moment, avec ma fille (la petite de 5 mois, hein, pas la grande de 21 ans), j'utilise une méthode : c'est la carotte ou le b... biberon. Rien de grave, rassurez-vous, même si les "trois petits points" font le clin d'oeil au bâton dont il est question dans l'expression bien connue. Je fais juste référence au fait que depuis deux semaines, on entame la "diversification". Aaaah la "diversification", tellement on sait ce dont on parle qu'on n'a même pas besoin de préciser qu'il s'agit d'introduire dans le train-train lacté alimentaire quelques cuillères de purée de carotte (d'où l'expression que j'ai utilisée plus haut), ou de patate, ou de haricots verts ou d'épinards. Et pour préciser les choses, pour l'instant, c'est la carotte ET le biberon. Parce que pas question de lâcher le bon lolo reconstitué. Et progressivement bébé fait ses premiers pas - je devrais dire ses premiers slurp -

Voilà il y avait longtemps que je n'avais pas raconté ma vie, et celle de ma petite fillounette. Le fait qu'elle vit sa première gastro ne doit surtout pas conduire à conclure qu'elle est chiante. Bien au contraire, ma petite choupi de quatre mois maintenant, est vraiment super cool. Des sourires, des gazouillis, et cela depuis un petit bout de temps. Elle a même poussé la gentillesse jusqu'à nous laisser dormir totalement toute la nuit depuis l'âge de trois semaines... C'est dire. Je continue : pour la faire garder par la nounou, depuis début janvier, aucun problème. Aucune larme, aucun pleur, aucune crainte quand on l'a laissée le premier jour. Certes on avait fait un peu d'adaptation, mais compte tenu des vacances de fin d'année, l'adaptation datait de deux semaines. Le jour J, c'est plutôt la maman qui a versé sa larme. Et pour finir : depuis qu'elle a chopé sa gastro, il y a deux jours, elle déguste, mais elle a toujours le petit

Le Père Noël est déjà passé mais rappelez-le, dites-lui qu'il a oublié ses clés chez vous, ou sa pipe ou un rêne, et profitez-en pour lui demander de ramener dans les petits souliers de vos enfants en bas âge un CD de La Famille Maestro. D'abord parce que le concept est original : cette petite entreprise familiale (le père, la mère et le cousin) a eu l'idée de poser des paroles de chansons (pour enfants, donc) sur des musiques classiques que tout le monde connaît. Et ensuite parce que ça calme les enfants, qu'ils écoutent, qu'ils aiment bien et que accessoirement ça peut éviter les pleurs de fin de journée. En tout cas pour ma fille de presque 4 mois, ça marche ! On a acheté l'album "Le meilleur des opus 1 et 2" (comme ça on prend le meilleur...), et le soir, quand elle est fatiguée-énervée-chouineuse et qu'elle pleure quand on la colle au lit, on lui fait écouter, et ça l'apaise immédiatement. Ses morceaux préférés : Emile le Millepattes