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Affichage des articles du juillet, 2014

J-40 : Non, c'était pas mieux avant

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Avant-hier, ma mie et moi avons revu la sage-femme tous les deux. Enfin, tous les deux, plus une future maman, plus un couple de futurs parents. Objet de la mini-conférence : les soins à apporter au bébé juste après la naissance. Moi qui pensais qu'il suffisait que la maman soit là et qu'elle s'occupait de tout (comme ma maman), eh bien non, amis lecteurs masculins : même le gars doit faire quelque chose, ça fait partie des avancées sociales, comme les congés payés, la résidence secondaire ou la Box avec 250 chaînes de télé. Je fais de l'ironie pour déconner, je le précise aux bas du front qui me liraient. Donc nous étions cinq à cette réunion d'info. J'étais le vieux du groupe, mais il faut assumer. L'autre futur papa avait l'air bien jeune, c'est là que je me dis que j'ai pris quelques années quand même. En tout cas il était bien poli ce petit jeune, il approuvait toutes mes questions, et riait même à mes quelques conneries que j'aime dé

J-49 : J'aime ce temps qu'on prend...

Ce qu'il y a de bien en ce moment, c'est que ma mie marche lentement. Avec son gros ventre plein du futur Titi, elle marche en se dandinant, en se tenant, et moi à côté je ralentis le pas pour rester avec elle, et je prends mon temps. Le temps de papoter tranquillement, de regarder les bas-côtés où l'herbe et les fleurs penchent sous le vent, de s'arrêter parler aux habitants, d'admirer les vitrines des magasins de vêtements... J'aime bien ce temps qu'on prend, imposé par notre enfant. Est-ce qu'on le prend, ce temps, finalement ? Ou est-ce qu'il nous est donné par le futur bébé ? En tout cas profitons-en ! 

J-51 : Vingt ans après, les temps ont bien changé ma bonne dame !

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L'autre jour, la sage-femme disait en fin de séance que les choses avaient beaucoup évolué depuis vingt ans concernant l'accueil des futurs papas à la maternité. Grosso modo, quand mes enfants sont nés, il y a 17 et 20 ans, le papa était toléré dans la salle d'accouchement, au pire parce qu'il fallait bien sacrifier à la mode du "papa concerné", au mieux parce que après tout, on n'allait pas contrarier la remise en cause progressive du modèle patriarcal ancestral où le mec n'avait pas à s'occuper d'une affaire éminemment féminine. Du coup, le futur père devait se mettre dans un coin de la salle, près de sa compagne certes, mais surtout ne pas bouger, ne rien dire, et a fortiori ne pas tomber dans les pommes. Aujourd'hui les choses ont changé, et en bien : on a enfin compris qu'un papa présent et bien intégré dans le processus de naissance, ne pouvait que faire du bien à la future maman dans son travail d'accouchement et ses suites.

J-53 : On prend le vert. Et la mer(e).

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Non seulement ça fait six mois que je n'ai pas pris de vacances, mais avec ma mie on ne s'est pas beaucoup déplacés, à part quelques sauts de puces chez ses parents en Normandie, ce qui n'est déjà pas si mal. Là aujourd'hui, enfin on est partis. Loins : au moins... pfff... 350 km ! Le truc de dingue. Oui ok, il ne faut pas aller trop loin dans la dernière ligne droite de la grossesse. Mais on a considéré que ce n'était pas la dernière ligne droite. Et qu'il y en avait une vraie, de ligne droite : en août, et pas avant. Et toc. La petite n'a qu'à bien se tenir. Donc on est partis vers Anceny. Pratiquer le repos essentiellement. Mais aussi bien sûr un peu de visite. On a loué un petit bungalow sur un mini-village de... ben de bungalows. Au vert. Tranquille. Avec très peu de voisinage. Des arbres, de l'herbe, un petit étang à côté... Ca tombe bien que tout soit prêt pour le calme et la volupté, car ma mie est assez fatiguée. Il faut dire que la pet

J-55 : Préparation à la naissance avec un bébé et des os

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Tout à l'heure j'ai accompagné ma mie à un rendez-vous avec la sage-femme pour un cours de préparation à l'accouchement. Ma mie m'avait dit "mais si, faut que tu viennes, la sage-femme elle l'a dit, et puis tu ne seras pas le seul papa, il y en aura d'autres, et puis il faut bien que tu te prépares aussi". N'écoutant que les valeurs d'égalité et d'antimachisme que pôpa et môman m'avaient inculquées, et repoussant fermement ce sentiment de "déjà savoir" sous prétexte que j'ai déjà vécu ça deux fois (lire mon post d'hier), je répondis sur le champ : "Tu es sûre ? Bon ok." Je m'imaginais déjà comme dans les films, accroupi près de ma mie allongée sur une carpette, lui touchant le ventre pour faire une partie de ping-pong avec bébé, susurrant des mots doux ou des berceuses pour le calmer, faisant planer des ondes positives par des tours de passe-passe manuels, bref, tous les trucs que personne n'oserait

J-57 : passé/présent, ce qui change sauf l'essentiel

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En septembre, peut-être avant (fin août), je serai papa pour la 3e fois. Pour ma compagne, c'est une première. Elle, s'abreuve de livres, guides, sites internet spécialisés, pour apprendre, se rassurer, anticiper. Moi, je fais genre "je sais, je sais"... Le gars qui a vécu. Pas blasé, non, car j'attends avec super impatience l'arrivée de la divine enfant, je suis déjà gâteux à m'imaginer gâteux devant sa frimousse, à faire "coucou c'est papa, qu'est-ce que tu me racontes aujourd'hui  ?", en espérant qu'elle me fasse arheu arheu dès les premières minutes.  Non, simplement le gars qui a tout vécu tous les âges de ces enfants qui nous émerveillent et qui nous stressent souvent aussi.  ALORS QUE ! Calmons-nous : Alors que... Franchement ça fait 17 et 20 ans que j'ai eu l'expérience d'être papa d'enfant en bas âge. Et que les temps ont changé ma bonne dame.  D'abord j'ai pris 20 ans dans la tronche. Et bien que

J - 69 Deux chocs psychologiques à attendre ?

Au moment où ma fille va naître - sans doute vers le 13 septembre - mon autre fille, celle qui va avoir 21 ans en fin d'année, partira à Rennes pour vivre sa vie en autonome. Elle habite actuellement chez sa mère à un kilomètre de chez moi, près de Paris, et je la vois au moins une fois par semaine. Bref, ça va me faire bizarre de la voir "partir". Et de voir arriver, presque en même temps, une autre demoiselle dans ma vie. S'il y a au moins une particularité pour les "papas quinquas", c'est bien le choc des générations qu'on produit, avec bébé et jeune femme au même niveau filial. Du coup vais-je être plus troublé par le départ de ma fille qui prend son envol car elle sait être autonome (l'objectif de tout père qui se respecte !) ou par la naissance de ma fille, que je devrais accompagner vers l'autonomie au fil des ans ? Suspense. Je ne me rends pas compte encore. Mais ça ne peut pas être anodin. Ça risque de s'emmêler dans ma tête. Mai