J-136. Vive le malaise vagal !
Oui je sais c'est n'importe quoi. Vive le malaise vagal...
Mais comprenez-moi bien : je ne dis pas "Vive tous les malaises vagaux, de France, d'Europe et du Monde, subis par toute la populace !" Non, seulement "Vive LE malaise vagal". Celui de ma Mie. Car celui qu'elle a attrapé (oui je sais on n'attrape pas un malaise, mais j'écris ce que je veux) hier matin, dans le métro, finit bien. Même très bien.
Ok certes j'ai dû repartir du taf quasiment quand j'y suis arrivé, appelé en urgence par ma compagne en perdition sur le quai de Saint-Michel. Mais je ne jouerai pas au rustre, genre "mais c'est quoi ça, elle pouvait pas avoir un malaise à un autre moment ?". D'autant que je buvais un café avec les collègues. Un quart d'heure plus tard, tel un Superman virevoltant dans le métro, j'étais à ses côtés, rassurant, câlinant, le ton de la voix calme, tel un sage du haut de mon grand âge, tandis que ma compagne m'indiquait qu'elle était bien faiblarde, les yeux mouillés par l'inquiétude. Au passage, merci aux passagers de la ligne 4 : je mettrais bien mis un pain aux mal élevés (vous noterez la terminologie apaisante utilisée ici) qui n'ont pas réagi quand elle s'est levée difficilement de son siège pour sortir de la rame en disant "Pardon ça ne va pas du tout".
Heureusement, elle n'est pas tombée dans les pommes. Par contre le retour à la maison par le métro s'annonçait périlleux, tant les jambes de ma douce s'affichaient flageolantes. Petite tentative de quelques stations : stop à Denfert-Rochereau, ça tombe bien, les urgences de la maternité Port Royal étaient à deux pas. Nous nous y élançâmes. Enfin quand je dis "élançâmes" c'est beaucoup dire, disons qu'on y a été mollo mollo.
Jour de chances ? Peu de monde aux urgences. Prise en charge rapide. Merci l'hôpital public, on n'arrête pas de critiquer, moi j'en dis du bien.
Et c'est là que vous allez comprendre mon exclamation titrale (ou titrique ? enfin celle du titre, quoi). Pour vérifier que tout allait bien, outre un ou deux pipis dans le bocal, une échographie fut faite. Et tout allait bien. Tellement bien qu'on a pu savoir le sexe de notre futur Titi : C'EST UNE FILLE !
Alors moi je dis : Vive le malaise vagal !
Enfin au cas où, voici la position d'attente en cas de malaise vagal (spéciale dédicace aux passagers de la ligne 4).
Pendant ce temps...
Les députés votent le plan d'économies de 50 milliards de Manuel Valls. Ca peut provoquer un malaise vagal, ça aussi.
Mais comprenez-moi bien : je ne dis pas "Vive tous les malaises vagaux, de France, d'Europe et du Monde, subis par toute la populace !" Non, seulement "Vive LE malaise vagal". Celui de ma Mie. Car celui qu'elle a attrapé (oui je sais on n'attrape pas un malaise, mais j'écris ce que je veux) hier matin, dans le métro, finit bien. Même très bien.
Ok certes j'ai dû repartir du taf quasiment quand j'y suis arrivé, appelé en urgence par ma compagne en perdition sur le quai de Saint-Michel. Mais je ne jouerai pas au rustre, genre "mais c'est quoi ça, elle pouvait pas avoir un malaise à un autre moment ?". D'autant que je buvais un café avec les collègues. Un quart d'heure plus tard, tel un Superman virevoltant dans le métro, j'étais à ses côtés, rassurant, câlinant, le ton de la voix calme, tel un sage du haut de mon grand âge, tandis que ma compagne m'indiquait qu'elle était bien faiblarde, les yeux mouillés par l'inquiétude. Au passage, merci aux passagers de la ligne 4 : je mettrais bien mis un pain aux mal élevés (vous noterez la terminologie apaisante utilisée ici) qui n'ont pas réagi quand elle s'est levée difficilement de son siège pour sortir de la rame en disant "Pardon ça ne va pas du tout".
Heureusement, elle n'est pas tombée dans les pommes. Par contre le retour à la maison par le métro s'annonçait périlleux, tant les jambes de ma douce s'affichaient flageolantes. Petite tentative de quelques stations : stop à Denfert-Rochereau, ça tombe bien, les urgences de la maternité Port Royal étaient à deux pas. Nous nous y élançâmes. Enfin quand je dis "élançâmes" c'est beaucoup dire, disons qu'on y a été mollo mollo.
Jour de chances ? Peu de monde aux urgences. Prise en charge rapide. Merci l'hôpital public, on n'arrête pas de critiquer, moi j'en dis du bien.
Et c'est là que vous allez comprendre mon exclamation titrale (ou titrique ? enfin celle du titre, quoi). Pour vérifier que tout allait bien, outre un ou deux pipis dans le bocal, une échographie fut faite. Et tout allait bien. Tellement bien qu'on a pu savoir le sexe de notre futur Titi : C'EST UNE FILLE !
Alors moi je dis : Vive le malaise vagal !
Enfin au cas où, voici la position d'attente en cas de malaise vagal (spéciale dédicace aux passagers de la ligne 4).
Pendant ce temps...
Les députés votent le plan d'économies de 50 milliards de Manuel Valls. Ca peut provoquer un malaise vagal, ça aussi.
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