J-36 : Le temps ne fait rien à l'affaire...
Finalement je me faisais toute une histoire, une inquiétude, parfois quelques angoisses, à me dire que j'allais être un "vieux papa". En vrac je me disais :
- "Les Gens" vont dire que c'est de la folie. Le bon vieux regard de la "normalité". Le "Qu'en dira-t-on"... Mais finalement, à part quelques pisse-froid, ça n'a l'air de choquer personne, ou alors on ne me dit rien et c'est très bien, ou alors on me lance quelques petites vannes genre "Ah les bons souvenirs des coulures de gerbe de bébé sur la chemise !". Mais rien de bien méchant. Et puis sinon, je les emmerde.
- Mes parents vont penser que c'est de la folie. Eux qui ont été grands-parents au moment où je redeviens papa. Finalement ils s'y intéressent, ils attendent aussi la naissance, ils se proposent de garder la petite quand il y aura besoin, bref ils sont charmants.
- Mes enfants vont mal le vivre. Pas totalement faux pour ma fille (20 ans) qui a du mal à s'y faire. Par contre mon fiston (17 ans) pose des questions, demande si tout va bien, trouve "trop mignon" le début d'installation de chambre qu'on a préparée pour la mini. Il aurait préféré un frangin "pour lui apprendre la vie" (Dieu nous en garde ! ;) mais que ce soit une petite soeur, il en est tout content aussi. C'est presque émouvant.
- Je ne vais pas tenir physiquement : ben ça, on verra. Mais je me maintiens en forme, et puis il y a la maman qui va assurer, faut pas déconner. Par contre, on en reparlera dans une dizaine d'années, ou une quinzaine, quand mademoiselle fera sa p... de crise d'ado. Mais on n'en est pas là.
Par contre il y a des avantages indéniables à avoir vécu "quelques" années de plus que ma mie :
- Les réflexes d'il y a vingt ans reviendront, pour s'occuper du bébé.
- Je sais grosso modo ce qui se passe aux différents âges, même si chaque enfant est différent. Mais je sais qu'au bout, il y a l'énorme satisfaction et l'immense fierté d'avoir contribué à former un jeune puis un adulte le plus épanoui possible (car il n'y a pas d'alternative à cet objectif).
- C'est rassurant pour ma mie. Et du coup je pense que ce le sera pour la petite.
Et puis il y a un truc tout simple, qui n'a rien à voir avec l'âge : j'aime les enfants, même dans leur plus jeune âge. Et j'aime cette idée d'accompagner vers l'autonomie. Et ça, personne ne pourra ne me l'enlever.
- "Les Gens" vont dire que c'est de la folie. Le bon vieux regard de la "normalité". Le "Qu'en dira-t-on"... Mais finalement, à part quelques pisse-froid, ça n'a l'air de choquer personne, ou alors on ne me dit rien et c'est très bien, ou alors on me lance quelques petites vannes genre "Ah les bons souvenirs des coulures de gerbe de bébé sur la chemise !". Mais rien de bien méchant. Et puis sinon, je les emmerde.
- Mes parents vont penser que c'est de la folie. Eux qui ont été grands-parents au moment où je redeviens papa. Finalement ils s'y intéressent, ils attendent aussi la naissance, ils se proposent de garder la petite quand il y aura besoin, bref ils sont charmants.
- Mes enfants vont mal le vivre. Pas totalement faux pour ma fille (20 ans) qui a du mal à s'y faire. Par contre mon fiston (17 ans) pose des questions, demande si tout va bien, trouve "trop mignon" le début d'installation de chambre qu'on a préparée pour la mini. Il aurait préféré un frangin "pour lui apprendre la vie" (Dieu nous en garde ! ;) mais que ce soit une petite soeur, il en est tout content aussi. C'est presque émouvant.
- Je ne vais pas tenir physiquement : ben ça, on verra. Mais je me maintiens en forme, et puis il y a la maman qui va assurer, faut pas déconner. Par contre, on en reparlera dans une dizaine d'années, ou une quinzaine, quand mademoiselle fera sa p... de crise d'ado. Mais on n'en est pas là.
Par contre il y a des avantages indéniables à avoir vécu "quelques" années de plus que ma mie :
- Les réflexes d'il y a vingt ans reviendront, pour s'occuper du bébé.
- Je sais grosso modo ce qui se passe aux différents âges, même si chaque enfant est différent. Mais je sais qu'au bout, il y a l'énorme satisfaction et l'immense fierté d'avoir contribué à former un jeune puis un adulte le plus épanoui possible (car il n'y a pas d'alternative à cet objectif).
- C'est rassurant pour ma mie. Et du coup je pense que ce le sera pour la petite.
Et puis il y a un truc tout simple, qui n'a rien à voir avec l'âge : j'aime les enfants, même dans leur plus jeune âge. Et j'aime cette idée d'accompagner vers l'autonomie. Et ça, personne ne pourra ne me l'enlever.
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