J-53 : On prend le vert. Et la mer(e).

Non seulement ça fait six mois que je n'ai pas pris de vacances, mais avec ma mie on ne s'est pas beaucoup déplacés, à part quelques sauts de puces chez ses parents en Normandie, ce qui n'est déjà pas si mal. Là aujourd'hui, enfin on est partis. Loins : au moins... pfff... 350 km ! Le truc de dingue.
Oui ok, il ne faut pas aller trop loin dans la dernière ligne droite de la grossesse. Mais on a considéré que ce n'était pas la dernière ligne droite. Et qu'il y en avait une vraie, de ligne droite : en août, et pas avant. Et toc. La petite n'a qu'à bien se tenir.

Donc on est partis vers Anceny. Pratiquer le repos essentiellement. Mais aussi bien sûr un peu de visite. On a loué un petit bungalow sur un mini-village de... ben de bungalows. Au vert. Tranquille. Avec très peu de voisinage. Des arbres, de l'herbe, un petit étang à côté... Ca tombe bien que tout soit prêt pour le calme et la volupté, car ma mie est assez fatiguée. Il faut dire que la petite dans son ventre n'arrête pas de gigoter (enfin si, des fois elle dort). Alors je pose les mains sur le ventre, et je chante... Il paraît que ça les calme, les petits machins, et que ça peut être utile même quand elle sera née : ça continuerait de la calmer car le chant (si on chante toujours la même chose bien sûr) lui rappellerait l'univers intra-maman. Là, on a choisi "La Baleine bleue", de Steve Waring. Celle qui cherche de l'eau pour nettoyer tous ses tuyaux : 


Voilà. Ce qui fait qu'ici, dans les Pays de la Loire, il y a une baleine bleue qui calme une petite future gamine qui nage pour l'instant dans son liquide amniotique tranquillou. On est loin de l'océan qui abrite ces cétacés, mais finalement la mer n'est pas si loin. Et la mère non plus...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

"Mon nez il couille", ou le syndrome du Professeur Tournesol

J-24 : Quelques pages web sur les quinquas qui (re)deviennent papas

J-136. Vive le malaise vagal !