Les conseils de Papa Quinqua : Face au papi, faites de la résistance !

Aujourd'hui nous allons apprendre à nous méfier d'une sorte d'humanoïdes extrêmement dangereux : j'ai nommé le grand-parent.

Bien sûr en soi il n'est pas dangereux. Certes il fait mal aux caisses de retraites et aux caisses de sécu. Et comme la nature est bien faite il finira justement dans une caisse (mon Dieu que c'est de mauvais goût). Mais il est souvent faible physiquement, donc peu apte à être véritablement embêtant. 

Sauf (attention danger) : 

- le samedi dans les magasins ou à la Poste, qu'il fréquente assidument pour emmerder les actifs alors qu'il a largement le temps d'y aller en semaine. 

- en tant que grand-parent.

Des expériences bizarroïdes

Nous reparlerons du premier point un autre jour. Penchons-nous sur le deuxième. Et d'abord comment reconnaît-on un grand-père ou une grand-mère ? 

A son regard ébahi devant son petit enfant, et son absence de regard à l'égard des parents (les deux conditions doivent se cumuler). 

A sa capacité à lui donner des merdes à grignoter alors que les parents ont bien dit que non on ne grignote pas entre les repas. 

A le prendre dans les bras pour lui faire des bisous quand les parents viennent de le disputer. 

A le pourrir de cadeaux bruyants ou encombrants qui vont s'ajouter aux monceaux de jouets à ranger dans la chambre. 

Et surtout, à faire vivre discrètement des expériences sans aucun doute bizarroïdes à l'enfant quand les parents le laissent pour quelques jours chez eux... Car comment expliquer qu'un enfant à peu près vivable à force de solides principes éducatifs tirés des meilleurs sites internet, confié pour plusieurs jours à ses grands-parents, revienne abominable, exigeant, insolent, déluré, en un mot : chiant ? Avez-vous perçu le sourire narquois de vos parents/beaux-parents en vous refilant le rejeton, ce quasi-ricanement silencieux qui accompagne le passage de relais ? Je vous le dis : le grand-parent est vicelard et sournois. Il est dangereux.

Alors s'il est encore temps, écoutez mon conseil : fuyez, fuyez avec votre conjoint et votre progéniture, loin des grands-parents. Saignez-vous aux quatre veines pour payer un baby sitter, mais résistez : ne laissez jamais vos enfants à leurs grands-parents.

Ne me remerciez pas, ce conseil est gratuit.
Cordialement.